Z.A.P Zone d'Architecture Plurielle, Saint Etienne du Rouvray







Z.A.P est le fruit d'un appel à projet lancé en partenariat par La Ruche (Sotteville les Rouen) et Le Centre socio-culturel Georges Brassens (Saint Etienne du Rouvray).
L'exposition regroupe sept artistes d'horizons différents, répartis sur les deux lieux:
Thomas Bénard et Juliette Berthon
Edwige Brocard
Julie Gauthier-Anota
David Jouin
Anne Lemarchand
Sophie Mari
J'y expose la série photographique Intimités urbaines, au Centre Georges Brassens.

Série Intimités urbaines






Ma recherche photographique s’intéresse particulièrement aux paysages urbains, c’est pourquoi j’ai souhaité répondre à l’appel à projet sur le thème du renouvellement urbain pour l’exposition ZAP par une série de photographies de bâtiments qui s’inscrivent dans un paysage urbain singulier : habitat collectif ou individuel, bâtiment public... sont autant de lieux de vie qui constituent des unités à l’intérieur du paysage urbain. Il s’agit ainsi de porter un regard sur la pluralité des architectures tout en questionnant la notion d’intimité que nous entretenons avec ces différents lieux. En effet, chaque bâtiment abrite d’une manière ou d’une autre des histoires singulières et reflète notre rapport d’intimité à la ville.

Géométrie virtuelle, 2e édition, Centre culturel Français, Cambodge, Pnomh Penh

Exposition 100 Oeuvres de femmes, du 6 au 14 mars 2010, Hôtel de Région, Rouen


Sans titre 3, Septembre 2010

Sans titre 3
vidéoprojection, 
3/2, 1 min en boucle



Une étrange impression de présence ...

Sans titre 2, Août 2010

Sans titre 2
vidéoprojection, 
3/2, 1 min 10 en boucle


L’ombre et la lumière ...

Sans titre 1, Juin 2010

Sans titre 1
vidéoprojection, 
16/9, 1 min en boucle



Le clignotement hypnotique des néons ...

Les Portes en collaboration avec Sophie Mari, Septembre 2009

Les Portes

vidéoprojection (Anne Lemarchand) sur écran pénétrable : couloir de portes (Sophie Mari), Septembre 2009
réalisation commune, in situ pour l’exposition Dans l’entrebâillement... dans la cave du Moulin, Louviers


Les Portes, Octobre 2009, exposition Dans l'entrebâillement... 

Le Moulin, Louviers



Afin de renforcer la relation d’oeuvre à oeuvre lors de l’exposition Dans l’entrebâillement..., Sophie Mari et Anne Lemarchand ont pensé ensemble une installation qui associerait leurs deux pratiques; l’installation et la projection. Il fallait ainsi se confronter à l’espace de la cave pour élaborer une projection et concevoir un dispositif pénétrable qui tienne compte du lieu, créant une cohérence entre l’image et l’espace. La cave est constituée de différents espaces délimités par des piliers et des voûtes, elle est morcelée, compartimentée, et on ne peut pas l’envisager d’un seul coup d’oeil. Chaque cellule formée est à elle seule une petite pièce et chacune de ces pièces est différemment conçue et éclairée en fonction de sa disposition. Anne en a choisi une pour la photographier et a décidé de la projeter à un autre endroit afin de bouleverser sa disposition initiale. Cette projection agit alors comme une sorte de trompe-l’oeil, qui tord l’espace sur lui-même. Même si la projection intervient sur un écran, il est possible de pénétrer l’espace interverti en entrant par la porte ménagée au centre de l’image. Cette porte donne accès à l’installation de Sophie, Pièces gigognes. Lorsqu’on franchit cette porte, une seconde apparaît, tandis que l’image projetée nous poursuit. Passé cet étonnement, et la frustration de ne pas comprendre le sens de cet assemblage, on ouvre la seconde porte et de nouveau on découvre une nouvelle porte. C’est un enchaînement de dix portes successives que le spectateur va franchir au fil de sa lente progression. Dix seuils, pour ressortir à l’issue du dernier. Toutes ces portes qu’il a ouvertes alternativement vers sa gauche ou sa droite, recréent derrière lui un long couloir matérialisant l’espace qu’il vient juste de traverser, à défaut d’y être entré, car l’image projetée continue de le poursuivre. A-t-on réellement traversé l’image ? 

Brouillard, Juin 2009

Brouillard
installation vidéo,
16/9, 1 min 50 en boucle, dimensions 4x2,25 m
 projection sur un mur ou un écran, au ras du sol.


La pluie qui touche la route brûlante de soleil forme des nuages de brume. Ces nappes légères captent la lumière et se soulèvent au vent, s’épaississent jusqu’à remplir l’image et s’estompent lentement. Le mouvement hypnotisant de ces nuages, pris au piège entre les arbres et le sol, nous entraînent dans leur tourbillon virevoltant pour rejoindre le ciel. Pour s’échapper il faudra laisser le regard se projeter hors champ.

Première à gauche, Mai 2009

Première à gauche
installation vidéo, 
16/9, 2 min 06 en boucle, dimensions 4x2,25 m
projection sur un mur ou un écran, au ras du sol.


Première à gauche : un début d’itinéraire, une indication du chemin à suivre, comme une invitation à prendre la route, à s’inscrire dans le paysage en se laissant porter par le mouvement incohérent de l’image. Ce chemin trop souvent parcouru, cette route maintes fois empruntée prend une dimension nouvelle en se déployant dans l’image photographique. Puis, le montage, image par image, dans un mouvement flottant, presque marin, qui n’affecte que  les herbes hautes et la route, produit un décalage avec le reste du paysage, comme un vertige, un trouble, dont on ne sait pas s’il a réellement lieu. Ce qui provoque cette incertitude c’est que l’on sent que quelque chose nous échappe. Ces images refusent de se livrer à nous, plus on les regarde et plus on doute de ce que l’on croyait y voir. L’objet de l’image devient alors ce décalage, cet intervalle dans lequel s’infiltre l’infigurable, l’imperceptible. L’intérêt de ce travail se trouve donc dans les transitions, les passages entre les images qui produisent le mouvement et la magie de l’image. La mise en contact des différents éléments par juxtaposition dans le montage provoque des tiraillements dans l’image entre ce qui reste visible et ce qui tend à disparaître.

Nocturne, Avril 2009

Nocturne
installation vidéo, 
16/9, 3 min 12 en boucle, dimensions 4x2,25 m
projection sur un mur ou un écran.



La nuit suspend les activités tournoyantes de ce quartier d’affaires pour laisser place à une vie discrète à la lueur des lumières de bureaux oubliées. Guetter un mouvement, deviner ce qui se joue derrière ces fenêtres allumées... Cette vidéo nous immerge dans le calme de la vie nocturne où le moindre clignotement de lumière attire l’oeil. Le regard parcourt frénétiquement l’image irrépressiblement capté par les éclats de lumière qui manifestent une présence impalpable. On ne peut qu’imaginer ce qui se joue derrière ces murs.



vidéoprojection dans l'hémicycle de l'Hôtel de Région, Mars 2010,

exposition 100 Oeuvres de femmes

Face à face, Avril 2009

Face à face
installation vidéo, 
16/9, 3 min 30 en boucle, dimensions 4x2,25 m
projection sur un mur ou un écran.




Comme dans une cabane, la branche de pommier qui traverse le premier plan de l’image, nous met à l’abri des regards et nous laisse entrevoir discrètement le monde. Cette vidéo nous permet de plonger dans l’image en donnant l’impression d’être caché sous l’arbre dans un jeu d’aller-retour incessant entre la nature et l’inscription urbaine. La lumière du soleil de printemps donne aux feuilles et aux fleurs une transparence colorée, tel un filtre subtil qui fait écran. Enveloppés dans l’ombre on se laisse surprendre par le mouvement prégnant du vent dans les branches qui donne une profondeur étrange et met en abîme les différents plans du paysage.



vidéoprojection dans une pièce noire, Octobre 2009,
exposition Oscillations